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Oblomov est un jeune aristocrate vivant reclus dans son petit appartement de Saint Pétesbourg, criblé de dettes et menacé d'expulsion.
Accroché à son fidèle et vieux domestique Zakhar, il passe ses journées au lit, non pas tant par paresse que pour cette conscience chez lui si aigüe de la vanité du monde:
"À quoi bon ?". À quoi bon se lever, se laver, s'habiller ? À quoi bon travailler, aimer ? ...
Adaptation du célèbre roman de Gontcharov, la pièce met en scène un duo plein de rage et de drôlerie, et restitue toute la modernité d'un Oblomov anti-héros et néanmoins symbole de notre jeunesse d'aujourd'hui, pétrie de doutes et d'appréhension face au monde.
Oblomov de retour en septembre au théâtre Essaïon à Paris
Oblomov
Oblomov est un jeune aristocrate vivant reclus dans son petit appartement de Saint Pétesbourg, criblé de dettes et menacé d'expulsion.
Accroché à son fidèle et vieux domestique Zakhar, il passe ses journées au lit, non pas tant par paresse que pour cette conscience chez lui si aigüe de la vanité du monde:
"À quoi bon ?". À quoi bon se lever, se laver, s'habiller ? À quoi bon travailler, aimer ? ...
Adaptation du célèbre roman de Gontcharov, la pièce met en scène un duo plein de rage et de drôlerie, et restitue toute la modernité d'un Oblomov anti-héros et néanmoins symbole de notre jeunesse d'aujourd'hui, pétrie de doutes et d'appréhension face au monde.
Note de l'auteur
C’est Jacques Connort, le metteur en scène du spectacle, qui a eu l’idée d’adapter ce roman d’Ivan Gontcharov, Oblomov.
Comment a-t-il eu cette idée ?
Je l’ignore, et lui-même aussi sans doute : celle-ci devait flotter dans son esprit depuis longtemps.
Lorsqu’il m’a suggéré d’écrire une telle adaptation pour le théâtre, cela ne pouvait mieux tomber : depuis ma lointaine jeunesse, je connaissais cet étrange et fascinant personnage d’Oblomov, sans avoir jamais eu l’idée, ou l’occasion, de lire en effet le roman.
L’occasion, je l’avais désormais.
Il m’a fallu une semaine pour le lire – lecture lente et, naturellement, ponctuée de notes et de réflexions en tous genres sur l’œuvre envisagée pour la scène.
Jacques m’avait prévenu : il n’y aura que deux personnages (le roman en contient au moins dix), Oblomov et son domestique Zakhar ;
et, comme leur appartement n’aura pas de porte, il n’y aura ni entrée ni sortie...
Rien de tel que de fortes contraintes pour favoriser l’imaginaire et faire œuvre originale. Il faut croire qu’elles l’ont été ici suffisamment puisqu’il ne m’a fallu que trois semaines pour achever cette adaptation qui, tout en conservant l’esprit du roman, et surtout le caractère d’Oblomov, m’a laissé tout loisir de réinventer les scènes déjà présentes et libre d’en créer de nouvelles.
Il faut dire aussi qu’en m’attachant seulement à deux personnages, réunis sous la figure typique du duo « maître- valet », j’ai pu demeurer au cœur même du roman, et l’approfondir à ma manière et selon notre époque, en réglant pour ce duo une partition à la fois pleine de mauvaise foi et de tendresse, que sont venus inspirer, plus ou moins consciemment, ceux si célèbres de Don Quichotte-Sancho Pancha et de Clov-Hamm dans Fin de partie de Beckett.
Oblomov est de ces personnages qui tirent leur force, non de leur complexité ni d’une singulière évolution de leur caractère confronté aux épreuves, mais au contraire de leur simplicité, de cette sorte d’entêtement qui les fait tout d’un bloc et sans égard pour les jugements d’autrui. Oblomov est, de ce point de vue, à placer aux côtés de l’Idiot de Dostoïevski, de l’Étranger de Camus ou encore de Bartleby de Melville.
Porteur d’une seule idée – mais si haute, si puissante qu’elle le dresse face au monde et l’anime généreusement –, Oblomov a cette franchise et cette pureté d’âme qui nous le rendent bouleversant. À quoi bon ? À quoi bon se lever de son lit, se laver, s’habiller ? A quoi bon travailler, aimer, se jeter dans le monde pour n’éprouver que souffrance ou ennui ?...
Telle est cette simple idée, si triviale en apparence, que porte Oblomov comme un cri et qui, par un curieux paradoxe, le porte lui-même et le fait vivre. Que ce
personnage puisse, du fond de son lit, exprimer aussi simplement et puissamment la vanité de toute existence, voilà un tour de force qui fait du roman de Gontcharov une œuvre magistrale, qui défie le temps.
C’est cette « simple » idée que j’ai tâché à mon tour d’animer, cette fois pour la scène et par ses moyens propres, en espérant qu’elle trouvera, dans sa forme théâtrale, le même éclat que dans sa version romanesque – celui d’un diamant noir où le spectateur puisse contempler le reflet de ses propres méditations existentielles.
LM FORMENTIN
IVAN GONTCHAROV
Ivan Gontcharov (1812-1891) est une figure majeure de la littérature russe, souvent comparé à Molière pour son regard acéré sur les travers humains et son talent à en faire des satires mémorables. Si Molière a dévoilé les hypocrisies et absurdités de la société française du XVIIᵉ siècle à travers des comédies théâtrales, Gontcharov a fait de même pour la Russie du XIXᵉ siècle, mais dans le format du roman.
L'œuvre la plus emblématique de Gontcharov est sans doute Oblomov (1859), une satire pleine de finesse du mode de vie aristocratique russe. Le héros éponyme, Oblomov, est devenu l’incarnation d’un type universel : l’homme paralysé par l’apathie et la procrastination, incapable d’agir dans un monde en mouvement. Tout comme Molière a donné à la langue française des personnages-types comme Tartuffe ou Harpagon, Gontcharov a légué à la culture russe une figure si marquante qu’elle a inspiré le terme "oblomovisme", décrivant une forme de léthargie et d’indécision.
Gontcharov partage avec Molière une profonde capacité à observer et transcrire avec humour les traits caractéristiques de son époque. À travers des dialogues incisifs et des situations parfois absurdes, il dénonce les excès, les contradictions et les faiblesses des hommes. Mais là où Molière se concentre sur des intrigues comiques, Gontcharov explore les états d'âme et le malaise existentiel de ses personnages, créant des œuvres aussi drôles que poignantes.
Ainsi, pour le public francophone, Ivan Gontcharov peut être vu comme un "Molière russe", transposant l'esprit critique et l'ironie dans une Russie en pleine mutation sociale et politique. Si vous aimez la vivacité d'esprit et le talent de Molière pour capturer les failles humaines, les romans de Gontcharov, et en particulier Oblomov, vous séduiront par leur sensibilité et leur profondeur universelle.
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Un public conquis d'Avignon à Paris
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La presse en parle : 10 éloges pour une pièce mémorable
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100% d’engagement – salués par la presse
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L'Ours
"La mise en scène précise et délicate de Jacques Connort, dans le décor réaliste mais léger conçu par Jean- Christophe Choblet, et avec les beaux costumes dus à Hélène Foin-Coffe, est magnifiquement servie par deux comédiens, Yvan Varco, le domestique Zakhar, formidable, et le jeune Alexandre Chapelon, Oblomov, dont c'est le premier rôle, convaincant."
Coup2théâtre
"Face à Alexandre Chapelon, très attachant en Oblomov procrastinateur et fantasque, Yvan Varco apporte une maturité et une profondeur remarquables au personnage de Zakhar. Démodé, Oblomov ? Pas tant que ça. On ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec une certaine frange de la jeunesse actuelle."
L'équipe d'Oblomov
Sur scène et en coulisse découvrez notre équipe !

Yvan Varco / Zakhar
Pensionnaire de la Comédie-Française pendant cinq ans : une trentaine de pièce parmi lesquelles Don Juan, Le malade imaginaire (Molière), Cyrano de Bergerac (Edmond Rostand), etc.
Quinze ans aux Tréteaux de France (scène dramatique Nationale). Co- directeur avec Jean Danet : une quinzaine de rôles et de mises en scène : La guerre de Troie n’aura pas lieu (Jean Giraudoux), Le Cid (Corneille), A chacun sa vérité (L. Pirandello) – Molière du meilleur Théâtre subventionné –, Les femmes savantes, Tartuffe (Molière), Antigone (Jean Anouilh)
Plus d’une cinquantaine de rôles joués à Paris dans différents théâtres (festivals, tournées en France et à l’étranger) : Le canard à l’orange (W.D. Home), Charlotte Corday, Le facteur sonne toujours deux fois, Champagne pour tout le monde (Daniel Colas), Lily et Lily (Pierre Barillet et J.P. Grédy), Féfé de Broadway (Jean Poiret), Les cinémas de la rue d’Antibes, Archibald, Grison IV (J. Vartet), Electre, Tessa, Sodome et Gomorrhe (Jean Giraudoux), Tout est bien qui finit bien (W. Shakespeare), L’alouette (Jean Ahnouil), Atout cœur (C. Million), Ketchup (Serge Senoux), Magnifique, magnifique (J.-L. Moreau et Yvan Varco), Trop, c’est trop (Yvan Varco et Georges Beller), Pompon Voltaire (Yvan Varco)

Alexandre Chapelon / Oblomov
Après un cursus universitaire interna- tional en Économie, Alexandre Chapelon se dirige vers sa passion pour la littérature et l’art dramatique : il décide en 2023 de franchir le pas pour en faire son métier.
Ecole d’Art Dramatique du Lucernaire Direction Philippe Person
Master Littérature française Sorbonne Université
Bachelor en Economics and Business Economics / School of Business and Economics (SBE)
Maastricht University Maastricht (Pays- Bas)

LM Formentin
LM Formentin est auteur et producteur de théâtre, mais aussi, dans le domaine audiovisuel, auteur/réalisateur de films (documentaire et fiction) et gérant/ producteur d’Arsenal Productions (fondé en 1997).
Marie Stuart, d’après Stefan Zweig, a été sa première pièce de théâtre, interprétée par Daphné Proisy et mise en scène par Jacques Connort, créée au Festival d’Avignon en 2019.
Il a signé en 2023 De la servitude volontaire, d’après La Boétie, créée pour le Festival d’Avignon au Théâtre du Petit Louvre, avec Jean- Paul Farré, mise en scène par Jacques Connort.
Sont en production en 2024 Oblomov, pour le Festival d’Avignon, avec Alexandre Chapelon et Yvan Varco, et Commissaire Wendling, avec notamment Pierre Forest, Christophe Guybet et Nathalie Bigorre, spectacles tous deux mis en scène par Jacques Connort. D’autres pièces, déjà écrites, L’attente et Lorenzo de Médicis, sont en préparation.
Comme réalisateur de films, LM Formentin a signé en 2008 John Arthur Geall, la promesse (documentaire, 52’) et, en 2010, L'été (fiction, 18’), tous deux sélectionnés et récompensés dans de nombreux festivals français et internationaux, puis, en 2014, Jean Jaurès, vu par ses contemporains (documentaire, 52’) et, en 2018, Les vagues (fiction, 24’).

Jacques Connort
Jacques Connort a collaboré avec Patrice Kerbrat, Jean-Luc Boutté, Gildas Bourdet, Benno Besson, Mario Franceschi, Jacques Rosny et Jacques Rosner. Il rencontre en 1995 Gérard Desarthe sur La volupté de l’honneur de Luigi Pirandello, mise en scène de Jean- Luc Boutté, puis le retrouve en 1997 sur Oncle Vania d’Anton Tchekhov, mise en scène de Patrice Kerbrat, et ne se sont plus quittés depuis. Il a joué dernièrement dans Les Estivants de Gorki à la Comédie-Française, mise en scène de Gérard Desarthe.
Jacques Connort a par ailleurs dirigé la
troisième salle de la Comédie- Française.
Parmi ses mises en scène, citons Le Comédien métamorphosé de Stefan Zweig et Weisman et Copperface de George Tabori à la Comédie- Française, Chop suey de Françoise Cadol au Théâtre des Arts de Meudon, La démangeaison de Lorette Nobécourt au Théâtre de Vélizy, De vrais amis de Serge Adam au Théâtre Déjazet, Jeunesse sans dieu de Ödön von Horváth au Théâtre de Corbeil-Essonnes et La Rose jaune d’Isabelle Bournat au Théâtre La Condition des Soies (Festival d’Avignon), Gigi de Véronique Willemin au Théâtre Barretta (Festival d’Avignon), Marie Stuart de LM Formentin, d’après Stefan Zweig (Festival d’Avignon), Heureux les heureux de Yasmina Reza, avec Carole Bouquet en tournée, et De la servitude volontaire de LM Formentin au Théâtre du Petit Louvre (Festival d’Avignon 2023). Sont en production en 2024 Oblomov, pour le Festival d’Avignon, et Commissaire Wendling, avec Pierre Forest. Jacques Connort a fait également des mises en scène d’opéra et d’événements avec Jean-Christophe Choblet de l’Agence Nezhaut.
Qui sommes-nous ?
Donner vie à des projets qui marquent les esprits, pas à pas
La Compagnie Chapelon est une jeune structure de production théâtrale qui s’engage à créer, diffuser et accompagner des spectacles où l’émotion et l’artisanat scénique se rencontrent.
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